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YouTube met à contribution le cloud Google

Chaque minute, YouTube engloutit l'équivalent de 35 heures de vidéos mises en ligne par des contributeurs. Une statistique impressionnante et un véritable challenge à l'heure où la taille moyenne des fichiers vidéo ne cesse d'augmenter (notamment avec la démocratisation de la vidéo HD). YouTube a dévoilé cette semaine deux de ses recettes élaborées pour relever ce challenge.

L'un des buts avoués pour YouTube est de réduire le plus possible le temps entre l'instant où le contributeur appuie sur le bouton Upload et le moment où la vidéo apparaît sur le site pour être consultable par tous.

Il s'agit avant tout d'une mise en lumière de deux pratiques et ne fait toutefois pas de révélations chocs. La première recette consiste à faire du deux en un. En même temps que le transfert vidéo débute, le traitement entre aussi en action.

La deuxième technique porte le nom de code Hydra en interne et tire parti des possibilités Cloud Computing* de l'infrastructure Google. Une vidéo est segmentée en plusieurs petits morceaux qui sont traités de manière simultanée sur différentes machines. Hydra s'occupe ensuite de rassembler tous les morceaux pour reconstituer la vidéo en ligne.

Si YouTube partage ces informations, c'est aussi parce qu'à ses yeux une grande étape a été franchie.  Par rapport à 2008, le temps moyen pour qu'une vidéo de 3 minutes se retrouve en ligne après la fin de son transfert a été divisé par sept. Sur les six derniers mois, cette mise en ligne est devenue quatre fois plus rapide.

Selon YouTube, 60 % des vidéos sont traitées et publiées sur le site en moins d'une minute. Un délai qui n'était jamais atteint l'année dernière.

*Petites précisions sur le Cloud : 
Le cloud computing fait référence à l'utilisation de la mémoire et des capacités de calcul des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde entier, et liés par un réseau, tel Internet. Les utilisateurs du nuage (cloud) peuvent ainsi disposer d'une puissance informatique considérable et modulable.
Amazon a été une des premières entreprises à proposer par l'intermédiaire de ses outils S3 (Simple Storage Service) et EC2 (Elastic Compute Cloud) du stockage et de la puissance de calcul tirée de son infrastructure informatique pour des clients. A l'heure actuelle, Google est le grand champion du cloud computing. L'entreprise a débuté ses activités dans ce domaine avec le projet Google 101, et ce de manière à créer un réseau entre des universités à des fins de recherche. Aujourd'hui, le projet de cloud computing, réalisé en partenariat avec IBM, tend à créer des centres de calculs, appelés clusters, d'une puissance jamais atteinte jusqu'alors.

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